Les conséquences de la quasi-gratuité du Web.

Dans le module 6 du cours de Web social on parle de l’ouverture que le Web a apporté à la diffusion de l’information:
« Les coûts associés à la diffusion de l’information sous forme électronique sont si minimes qu’ils n’entrent pour ainsi dire plus dans l’équation. »

La notion de quasi gratuité de l’information grâce à l’Internet n’est pas nouvelle. On en parle depuis plusieurs années et elle a fait peur aux grands médias traditionnels, et avec raison. Plusieurs grands journaux, des institutions, ont dus fermer leurs portes suite à la baisse drastique du lectorat. Pourquoi payer pour un journal quand on peut avoir l’information gratuite en ligne? Les journaux ont été les premiers et les plus durement touchés. Mais, souvent, la qualité des reportages en lignes laisse à désirer.

Ce qui est la plus grande force du Web : sa quasi-gratuité est, selon moi, sa plus grande faiblesse. Plus besoin de dépenser des milliers de dollars en publicité quelques dollars par mois et voilà vous avez un hébergement pour votre site que vous pouvez créer vous-mêmes avec des logiciels gratuits offerts par les sites d’hébergement. Vous pensez bien connaître un sujet et aimeriez échanger votre savoir pour de l’argent? Et bien vous n’avez qu’à offrir des cours en ligne.

Il suffit de donner un air professionnel à son site et les gens croient que ce qui y est écrit est la vérité absolue. En fait plusieurs croient même à tous les conseils donnés dans des forums! C’est vrai que ce n’est pas parce que c’est dans un livre que c’est la vérité. Toutefois l’effort et les coûts demandés pour publier un livre demandent réflexion et limitent, plus ou moins, les candidats. Aujourd’hui il est facile et peu coûteux de publier un livre avec des services comme
Lulu.com. Naturellement une fois publié notre livre est loin encore de la distribution!

Pour plusieurs le Web représente la liberté d’expression, la gratuité de l’information et des connaissances en plus d’éclater les frontières. Tout ça est vrai mais ce n’est pas un gage de qualité. J’ai travaillée longtemps avec les oiseaux de compagnie et j’ai pu constater que beaucoup d’information erronée, et souvent dangereuse, circulait sur le Web. Malheureusement il n’y a pas de solution idéale et on ne peut empêcher les gens d’écrire ce qu’ils veulent sur leurs sites et forums. Je dois avouer que j’ai quand même entende et lu beaucoup de mauvaise information lors de conférences et dans des livres… Malgré tout le bassin de gens rejoint par cette information est moindre que par le Web, et c’est une de mes craintes.

A propos Sylvie Aubin

Étudiante du cours web social de TELUQ
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